ALERTE
Cela fait bien longtemps que notre équipe n’avait plus émis d’alerte de ce niveau. Mais de nombreuses tendances de crise atteignent actuellement des points d’inflexion susceptibles de se renforcer en réaction en chaîne jusqu’à un choc systémique global à l’automne. Ce choc prendra notamment la forme d’une vaste crise des bons souverains, déclenchée par le Japon, qui accélèrera toutes les dynamiques de transformation du système monétaire et financier. Aussi émettons-nous en direction de nos lecteurs un avis d’ouragan qui sera assorti de recommandations de bon sens.
Notre démonstration suivra la chronologie de l’enquête que nous avons menée.
Le signal faible qui nous a mis sur la piste : la lettre ouverte de Larry Fink
Le 3 juin dernier, dans les colonnes « Opinion » du Financial Times, Larry Fink, le patron de BlackRock [1], publiait une lettre ouverte intitulée « Le temps de la deuxième version[2] de la mondialisation est venu »[3] appelant les Etats – notamment européens – à collaborer avec la finance pour que les humbles et les sans grades « travailleurs » puissent accéder aux milliers de milliards de capitaux en circulation dans le monde.
Validant au passage notre article d’avril dernier sur le projet de captation de l’épargne européenne[4], l’article de Financial Times cible en particulier les dirigeants européens, sommés d’accélérer leurs divers projets d’intégration des marchés financiers et obligataires (Eurobonds) ainsi bien sûr que la fameuse Union pour l’épargne et l’investissement (UEI).
Au milieu du beau et généreux souffle de cette harangue, nous n’avons pu nous empêcher de déceler comme un vent de panique : cette lettre serait-elle un appel de détresse ?
Première hypothèse : vers une crise des liquidités ? Acceder
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