Comme dans chaque crise boursière, les valeurs vont changer de main. Dans la mesure où la crise est largement provoquée, il est probable que les structures étatiques – à commencer par les Etats-Unis – en profitent pour reprendre la main sur une partie de l’économie. Nous vous proposons une série de recommandations intégrant de ce fait trois prédicats : l’incertitude budgétaire, la montée du capitalisme d’État et la fragmentation géoéconomique actuelle.

Capitalisme d’État – Parier sur les champions souverains

Dans un contexte où les États renforcent leur rôle économique en rachetant ou influençant des secteurs clés (énergie, télécoms, semiconducteurs, cloud souverain, cybersécurité, data centers, réseaux 5G), certaines entreprises, jugées stratégiques, peuvent bénéficier d’un soutien implicite ou explicite. Investir dans ces secteurs, surtout lorsqu’ils sont temporairement sous-évalués en période de crise, peut offrir un bon levier de rendement à moyen terme. Ce type d’actif peut également bénéficier d’une protection renforcée contre les aléas du marché, car il est perçu comme essentiel à la souveraineté nationale.

Pays du Golfe – Miner l’avenir