Les bourses tanguent au gré des annonces tonitruantes de Donald Trump. L’Amérique est-elle dirigée par un fou irresponsable ? Ou bien assistons-nous à l’émancipation du politique face à la « dictature » des marchés ? Si c’est le cas, outre un signal de grand retour du politique après 40 ans de « It’s the economy, stupid ! »[1], quels objectifs stratégiques le président américain vise-t-il ? Comme toujours, notre équipe s’emploie dans cet article à donner une perspective systémique en essayant de mieux comprendre les visions et stratégies à l’œuvre depuis le sommet de l’édifice de puissance occidentale… qui ne se résume pas à Donald Trump d’ailleurs.
Nous nous demanderons aussi si les tarifs douaniers ne sont pas le doigt qui indique la Lune : la crise boursière vient-elle bel et bien uniquement des menaces tarifaires du président américain ?
« La globalisation a échoué ! » (Keir Starmer)
Depuis 30 ans au moins, on a assisté avec un certain enthousiasme libertaro-anarchiste au début, puis avec une inquiétude croissante, à la prise de contrôle du monde par des instances économiques et financières non démocratiques, de facto incontrôlables car uniquement mues par une mécanique de gain financier, à terme inévitablement déconnectée de l’intérêt des populations, mais se considérant néanmoins plus efficaces à gérer le monde que les Etats sous prétexte de rationalité mathématique.
Notre équipe, quant à elle, a toujours eu des doutes sur cette perspective de disparition des Etats qui a pourtant été très en vogue dans la décennie précédente.
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