(ce que le GEAB disait en septembre 2019 !)
Certes, depuis douze ans, le FMI a repris du lustre et, officiellement, Christine Lagarde laisse l’institution en bon état. Mais nous anticipons que ce bon état, insuffisant à régler les grands problèmes, mais suffisant pour attiser des convoitises, pourrait résulter en une foire d’empoigne autour de l’emploi des fonds. Les 56 milliards de prêts inconsidérés à l’Argentine envoient un premier signal de cette direction qui verra les grands membres se bagarrer pour mettre l’institution au service de leurs intérêts respectifs, alimentant une rébellion croissante des petits membres que la nouvelle directrice, issue pour la première fois d’un pays bénéficiaire, pourrait favoriser.
Le monde est bien trop grand désormais pour qu’une seule institution serve à verser des seaux d’eau sur chaque brûlot qui s’allume çà et là. La question de la stabilité financière incombe à chaque acteur économique connecté à la grande économie mondiale. Le paradigme doit/va/a changé(r). Nous avons vu dans de précédents numéros que Christine Lagarde est parfaitement clairvoyante de ce changement de paradigme et qu’elle a su placer le FMI au cœur du processus de transformation en mettant en perspective les monnaies numériques de banques centrales, la réaffirmation du rôle des banques centrales, la réinvention du rôle des banques privées aussi… Mais la question est de savoir maintenant si le FMI a toujours une place dans le système qu’il a contribué avec beaucoup d’autres à faire naître… ceci est un extrait du bulletin GEAB 137 / Sept 2019. Lire la suite
Commentaires