En ce qui concerne les élections européennes, comme attendu, les partis de droite souverainistes et identitaires (ECR et ID) deviennent la 3ème force politique au sein du Parlement européen mais aussi des acteurs enracinés dans les paysages nationaux (puisque nous avons assisté à 27 scrutins nationaux à échelle de l’UE), et la droite conservatrice sort légèrement renforcée grâce à son aile ultra-conservatrice, ce qui pourrait ouvrir à un nouveau mandat d’Ursula von der Leyen, sur une ligne politique encore plus atlantiste maintenant que les Verts et les libéraux ne pèsent plus suffisamment pour mettre sur le dessus de la pile l’urgence écologiste. La victoire sans concession du RN de Marine Le Pen conduite par le très jeune Bardella dans le scrutin français et la décision du président Macron de dissoudre l’Assemblée nationale (que nous avions anticipée) fait peser de nouvelles incertitudes politiques qui vont encombrer encore un peu plus les perspectives économiques européennes. Raison pour laquelle nous avons souhaité faire un bilan d’étape à mi-parcours 2024 sur les grandes tendances économiques et financières occidentales, distinguant des Etats-Unis en difficulté mais mieux armés pour tenir, d’une UE qui aura pris un virage bien plus à droite.
A plus court terme, il s’agit d’une Europe qui ne peut refuser aucun apport de capitaux, contrainte même de puiser dans les avoirs russes, et qui n’aura donc pas les moyens de résister à la stratégie d’investissements de pays étrangers, au premier rang desquels, l’Arabie Saoudite. Thématique que nous traiterons aux côtés de nos tendances, investissements et recommandations.
Sommaire détaillé du numéro 186 :
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