Au moment où LEAP/E2020 publie le présent numéro de sa lettre confidentielle qui poursuit son anticipation des développements de la crise systémique globale, le Fonds Monétaire International (FMI) publie deux rapports successifs qui confirment les anticipations publiées par LEAP/E2020 depuis le début de l’année.
En effet, dans ses deux dernières livraisons, le FMI dresse un tableau inquiétant des risques pesant sur l’économie mondiale. Il analyse et commente abondamment les tendances suivantes : explosion de la bulle immobilière aux Etats-Unis, récession de l’économie américaine, dilemme de la réserve Fédérale américaine par rapport à l’évolution de ses taux, baisse durable du dollar, augmentation durable du prix du pétrole. Or ce sont là précisément les tendances qui constituent depuis Février 2006 la trame économique et financière de l’anticipation de crise publiée par LEAP/E2020.
Eclatement de la Bulle Immobilière aux Etats-Unis
LEAP/E2020– 15/03/2006:
«La bulle immobilière vient bien d’éclater… Par ailleurs certaines des prévisions faites par LEAP/E2020 sont déjà devenues réalité comme l’éclatement de la bulle immobilière aux Etats-Unis (baisse de 5% des ventes de maisons neuves en Janvier 2006 par rapport à Janvier 2005, une première depuis 5 ans, et extension à près de 6 mois du stock de maisons à la vente, chiffre le plus élevé depuis 1998). La fin de la bulle immobilière américaine va progressivement affecter la consommation des ménages américains qui est elle-même dépendante de leur endettement croissant gagé sur leurs biens immobiliers, parallèlement le ralentissement de l’immobilier va directement affecter la création d’emplois puisque ce secteur a à lui seul fourni 40% des créations d’emplois privés ces cinq dernières années aux Etats-Unis.» (GlobalEurope Anticipation Bulletin N°3, 15/03/2006)
FMI, 13/09/2006:
«Si le marché immobilier s’essoufflait plus brusquement, les services du FMI sont d’avis que cela pourrait soustraire jusqu’à 1 point supplémentaire de la croissance du PIB par rapport au scénario de référence. Certes, l’essoufflement des prix du logement dans d’autres pays comme l’Australie et le Royaume-Uni, après de plus fortes hausses que celles observées aux États-Unis, a été absorbé jusqu’à présent en ne causant que des ralentissements économiques relativement modérés et brefs. Néanmoins, on continue de craindre qu’un ajustement brutal du secteur du logement pèse lourdement sur l’économie américaine.» (Perspectives de l’Economie mondiale, 13/09/2006) …
Lisez la suite dans le GEAB No 7 / 15.09. 2006