La globalisation et fragmentation se chevauchent… oxymore à l’horizon !
Nos observations nous poussent à constater, une fois n’est pas coutume, que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets. Alors que les conséquences des tensions et crises des secteurs systémiques se propagent lentement mais sûrement à chacune des couches du marché mondial, les réactions divergent en fonction des pays et des situations, et produisent à la fois une poursuite, voire une accélération de la globalisation et une fragmentation des réseaux et flux.
Un constat qui apparaît clairement dans la deuxième partie de notre calendrier du futur consacré aux régions Afrique, Asie et Moyen-Orient. Montrant de manière générale une réorganisation des flux avec un centre de gravité qui se déplace à l’Est où réside la plus grande capacité à mener à bien les dynamiques d’avenir.
Cette double dynamique s’incarne dans l’industrie du nucléaire par la volonté de plusieurs gouvernements de relancer la production d’énergie nucléaire, en faisant cause commune, notamment sur le continent européen, avant de se heurter à la réalité du manque de moyens, humains comme financier. Manque de moyen qui entraînera dans son sillage du chacun pour soi sous forme de nationalisation et réquisition de force de travail.
Cet oxymore se retrouve également dans notre travail consacré à l’industrie de l’assurance. Qui s’apprête à affronter, et répercuter, des risques d’une ampleur qu’elle n’a encore jamais expérimentée, au risque d’entrer dans un cercle vicieux qui causera la fin de sa toute-puissance.
Bien sûr, vous retrouverez aussi nos traditionnelles tendances et recommandations.
Sommaire détaillé du bulletin 168 :
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