REGARD
Un article du GEAB de mars dernier, en forme de vision plutôt que d’anticipation, montrait une piste de sortie durable de l’actuelle crise occidentale consistant en la transformation de l’OTAN de transatlantique à transarctique[1]. Il est rare que nous jugions l’un de nos articles à ce point d’importance stratégique ; et nous avons donc souhaité lui donner un écho particulier en le présentant à diverses personnalités politiques, institutionnelles ou diplomatiques.
Parmi ces personnalités, l’ancien directeur du renseignement de la DGSE (service de renseignement français) et président d’honneur de l’Académie d’intelligence économique, M. Alain Juillet, nous a fait le plaisir et l’honneur de répondre.
Marie-Hélène Caillol et Alain Juillet se sont donc rencontrés à Paris fin avril dans le cadre d’un entretien qui leur a permis de partager leurs analyses sur la crise de l’OTAN, de l’Europe et de la capacité d’anticipation européenne. L’article ci-après rend compte de manière synthétique du point de vue éclairé de M. Juillet sur ces questions et en particulier sur les enjeux dans l’Arctique que l’UE sous-estime.
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