GEAB 140

Comme chaque année en décembre, nous avons procédé à l’évaluation de nos anticipations de tendances publiées au mois de janvier dernier. Nous tombons sur une note finale de 27,5 sur 39 tendances clés, soit 70,5 % de réussite, à savoir 2,5 points de plus que l’an dernier (68 %).

Nous avions organisé les tendances up and down pour 2019 en trois grands thèmes (Gouvernance, Eco-Fi-Mon et Géopolitique) pour chacun desquels nous avions identifié une tendance dominante et plusieurs tendances up and down. Les scores obtenus pour chacune des catégories sont les suivantes :

Gouvernance : 6/8 (tendance dominante validée), soit 75% de succès

Eco-Fi-Mon : 13,5/18 (tendance dominante validée), soit 75% de succès

Géopolitique : 8/13 (tendance dominante validée), soit 61,5% de succès

Le fait que les 3 tendances dominantes soient toutes validées est un aspect important, d’après nous, de la justesse de vue proposée il y a 11 mois ; il s’agit en effet de tendances structurantes sur lesquelles nous avions appuyé notre vision de l’année à venir. Ces 3 tendances ont en partie guidé bon nombre de nos anticipations durant les mois qui ont suivi. Nous avons envisagé une pondération accrue de ces 3 tendances mais nous nous contentons d’attirer l’attention de nos lecteurs sur leur importance qualitative.

Les scores obtenus sur la gouvernance et l’économie sont réconfortants.

Sur les questions économiques, financières et monétaires, nous avons vu juste sur la réforme du système monétaire, l’or, les énergies, l’inflation, les taux d’intérêt, les retraites… Nous perdons malheureusement un point que nous pensions acquis concernant l’institutionalisation des cryptomonnaies : toutes nos anticipations de l’année à ce sujet s’avèrent justes mais en janvier dernier, nous avons été pessimistes sur la capacité du système à commencer à avancer résolument dans cette direction. Pour une fois, les choses ont l’air d’aller plus vite que ce que nous anticipons.

En matière de gouvernance, notre point de déception, c’est le Brexit, dont nous pensions que l’année suffirait à ce que l’Europe et le Royaume-Uni se dégagent du piège. Cette perspective est toujours devant nous donc. Pour le reste, ce sont plutôt de bonnes intuitions.

C’est paradoxalement sur la géopolitique – qui est pourtant notre domaine d’excellence – que nous obtenons le moins bon résultat. En cause sans doute les retards enregistrés dans le déploiement de certaines stratégies de la Maison Blanche – au Moyen-Orient surtout –  qui ne nous amènent pas à revoir notre analyse mais son calendrier de mise en œuvre.