Les réfugiés ukrainiens vivent aujourd’hui en Europe sous un statut spécial appelé protection temporaire, calqué sur un statut similaire créé par les États-Unis à la fin de la guerre froide. Si ce statut leur offre des avantages privilégiés, il exacerbe également les difficultés auxquelles l’Europe est confrontée, ce que nous illustrons par une plongée dans la situation allemande. Ce dilemme a été illustré par la récente réunion de la Commission européenne à Kiev, qui a lié le sort de l’Europe à celui de l’Ukraine, en promettant davantage de soutien vital mais en refusant de donner un calendrier pour l’adhésion de l’Ukraine à l’UE[1]. Cette dynamique montre que la structure pyramidale antidémocratique de l’UE n’est pas viable et devient de plus en plus une coquille vide.
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