Entre le film Ready Player One et les annonces tonitruantes de changement de nom de Facebook en Meta, le public docile de l’avenir que nous sommes pourrait finir par imaginer un futur proche où nous serions tous branchés H24 en casque 3D, enfermés dans le Métavers de M. Zuckerberg, à circuler sous label Meta de notre emploi à notre supermarché à notre rendez-vous amoureux, et à payer services et impôts en libra/diem en tant que Meta-citoyens, etc…
Qu’on se rassure : comme le film précité, une telle vision dystopique agit surtout pour empêcher qu’elle n’arrive.
Certes le Web 3 arrive, avec ses monnaies, NFT et univers virtuels. Mais de fait, le Web3, parce qu’il parle à nouveau de décentralisation et de propriété individuelle des données, présente des caractéristiques « révolutionnaires » qui le rapprochent du Web1 et constitue surtout un défi majeur pour les grands gagnants du Web2, à commencer par Facebook…
Faisons un petit tour dans la grande jungle de ce futur en construction !
Web3, métavers… Kesako ?
Un métavers, mot valise (méta-univers), désigne simplement un monde virtuel fictif. Bien évidemment n’importe quel jeu vidéo (voire n’importe quel livre, tant qu’à faire) correspond cette définition. Ce qui nous intéresse ici, ce sont ceux qui s’inscrivent dans l’univers du Web3 car ils y prennent une tout autre dimension.
Jusqu’à présent, les univers virtuels fictifs étaient des consommables : on achetait une œuvre de fiction pour en explorer les contours, rien de plus. Le Web3 nous offre la possibilité d’en être partiellement propriétaire, nous permettant ainsi d’y investir, d’y évoluer, d’y habiter en quelque sorte… De ce fait, on va pouvoir participer à le façonner, à le diriger… y faisant réellement société avec les autres utilisateurs. C’est cette notion de propriété qui constitue la rupture donnant naissance à la troisième phase historique du web[1].
A l’ère du Web1, nous naviguions des pages rassemblant des informations qui s’affichaient de la même manière quel que soit l’ordinateur ou l’adresse IP utilisée pour y accéder.
Le Web2 a vu naître les réseaux sociaux, ces plateformes qui, grâce à la collecte des données générées par leurs utilisateurs, offrent une expérience unique où chacun obtient un résultat différent en se rendant sur une même adresse URL.
La troisième phase, Web3 ou Web 3.0, reste encore embryonnaire. Elle s’incarne déjà via les différentes applications de la technologie blockchain[2] (aujourd’hui essentiellement les cryptomonnaies, les NFT, la finance décentralisée et les métavers).
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