Mexique, 2025/2026, un + dans le monde BRICS+
Il reste un an au président Andrés Manuel López Obrador, AMLO, pour inscrire durablement son pays dans le camp des états souverains et égaux[1] aux puissances du monde et consolider toutes les mutations qu’il a insufflées ces cinq dernières années.
Dans l’entretien « regard de lecteur » que nous publions dans ce numéro du GEAB, on aborde la situation du Mexique, et sa place très particulière dans le monde multipolaire. Flanqué entre les sous-continents Nord (aux portes de l’Amérique du Nord[2]) et Sud (première marche vers le continent sud-américain), goulet d’étranglement pour les flux de migrations remontés d’Amérique centrale, entre Atlantique (Europe) et Pacifique (Chine), le Mexique est un acteur par essence multipolaire.
14ème puissance économique mondiale, membre de nombreux partenariats géopolitiques, communautaires et économiques, dont les principaux sont G20, ACEUM (accord de libre-échange Canada/USA/Mexique), APEC (Asie Pacifique), ATP (alliance trans-Pacifique), MERCOSUR (marché commun d’Amérique du sud), CELAC (communauté d’États latino-américains et caraïbes), FTA EU-MX (accord de libre-échange UE/Mexique) et OEA (organisation des États américains dont il préconise une réforme pour se débarrasser de la tutelle étasunienne). Il lui manque à son actif un partenariat plus poussé avec les BRICS ou/et l’OCS (des rumeurs circulent sur une probable demande d’adhésion, mais ce ne sont que des rumeurs[3]), un pas que le pays n’a pas encore franchi (même si les différents partenaires BRICS et de l’OCS sont aussi présents dans les différentes structures dont le Mexique est membre), mais qu’il pourrait franchir, à l’échéance de 2025/2026, si en 2024 les urnes permettent au parti présidentiel de se maintenir au pouvoir[4].
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