Pour faire de l’anticipation, il ne faut pas hésiter à être cynique. Si un nouvel état de fait apparaît, émerge, il ne faut pas hésiter à l’analyser, tenter d’en extraire un avantage inattendu, tout politiquement incorrect soit-il !
Si on applique cette posture à une analyse de l’avenir des océans, on ne peut s’empêcher de porter son regard vers le nord de notre planète. En effet, une des conséquences les plus évidentes des dérèglements climatiques que scientifiques et observateurs ne cessent de constater, pourrait bien se dérouler dans l’océan Arctique avec le recul incessant de la banquise[1] qui, bientôt, libérera des voies navigables sur des périodes de plus en plus longues, voire tout au long de l’année. Et ce serait, aux yeux des défenseurs de cette stratégie, « pour le plus grand bien de la planète » : les routes passant par le Nord étant environ un tiers plus courtes que les routes maritimes habituelles !
Le temps des aventures
Historiquement, on distingue deux voies : le passage du Nord-Ouest[2] qui trace une route au milieu des îles du Grand Nord canadien, reliant l’Atlantique Nord au Pacifique. L’autre voie est le passage du Nord-Est[3] qui relie lui aussi l’océan Atlantique au Pacifique, mais cette fois en longeant les côtes de l’Extrême Nord russe.
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Comme chaque année, LEAP/E2020 vous offre un panorama résumé des grandes tendances « up & down » de l’année qui commence. Outre l’intérêt intellectuel de cette contribution de LEAP/E2020 qui reflète bien [...]
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