Ces dix dernières années, on nous a raconté que si l’économie mondiale avait bien été touchée par la crise financière globale (CFG) de 2008/2009, elle était en train de se redresser. Mario Draghi a fait ses tours de magie, la Fed a sauvé la situation, et les valeurs mobilières américaines en particulier ne cessent de se renforcer. Le Dow et le S&P500 de New York ont largement dépassé leurs sommets de 2007 et ont comblé les déficits des fonds d’investissement, garantissant les promesses capitalistes de confort et de sécurité pour la génération des baby-boomers partant à la retraite. Toutefois, si tout cela est peut-être vrai pour de certains investisseurs fortunés aux États-Unis, la réalité est plus complexe que cela. La plupart des anciennes classes moyennes occidentales est aujourd’hui confrontée à une nouvelle décennie d’incertitude, car les rendements obligataires négatifs ont creusé les fondations de nombreux fonds de réserves de retraite nationaux, privés et d’entreprises.
Et il nous faut maintenant nous demander si la récente quête de profit et la croissance des fonds indiciels n’ont pas bâti un nouveau château de cartes qui, à terme, sapera cette sécurité que les retraites étaient censées apporter. Si tel est le cas, n’y a-t-il pas là une occasion de réévaluer ses attentes à l’égard de la vieillesse, d’innover et d’induire des changements ?
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